Le métier de taxi séduit par les opportunités financières mais aussi la dimension humaine qu’il suppose, surtout quand le chauffeur souhaite, par la suite, évoluer vers un statut de taxi conventionné. Comment devenir taxi ?
Licence de taxi : les étapes
Impossible, bien entendu, de prétendre devenir taxi, sans avoir son permis de conduire depuis au moins 3 ans. Un casier judiciaire vierge et une attestation médicale sont les justificatifs qu’il faut s’attendre à présenter, ainsi qu’un brevet de secourisme datant de moins de 2 ans.
L’obtention de la carte professionnelle à demander à la préfecture sera corrélée à la réussite d’une formation professionnelle (CCPCT) suivie d’un examen. Le montant de cette dernière qui varie selon le centre choisi et le département peut être financé par le Pôle Emploi ou par le compte personnel de formation, dans le cas d’une reconversion professionnelle.
La licence ADS (Autorisation De Stationnement) est ensuite à acheter ou louer selon le statut choisi. Un chauffeur de taxi, en effet, peut exercer en tant que salarié ou locataire de la licence dans une société de taxi ; auquel cas, il n’aura pas besoin d’acheter de véhicule ; ou exercer à son compte en tant qu’artisan. Elle peut être obtenue gratuitement, sous réserve de présenter les justificatifs, à la mairie de résidence.
Devenir taxi conventionné : qu’est-ce que c’est et comment optimiser cette activité ?
Après quelques années d’expérience, le chauffeur de taxi peut décider d’évoluer, tant en conservant son activité initiale. En établissant une convention avec la CPAM, il peut devenir taxi conventionné. Cela lui donne la possibilité de transporter des personnes ayant besoin de se rendre ou revenant d’établissements de soins pour des maladies ponctuelles ou chroniques.
Ce transport assis qui est complétement différent de ce que proposent les ambulances fait toujours l’objet d’une prescription médicale qui sera à présenter, ainsi que la carte vitale et la carte mutuelle au chauffeur de taxi.
Ces divers justificatifs sont à envoyer à la CPAM pour que le chauffeur de taxi soit payé, ce qui suppose donc une gestion administrative et comptable drastique. La personne transportée, quant à elle, en fonction de sa mutuelle peut obtenir un remboursement partiel ou total de son transport.
Heureusement, des logiciels de comptabilité spécifiques aux chauffeurs de taxi conventionnés existent pour leur simplifier la tâche, car il faut, d’une course à une autre, changer de pratique, quand on continue son activité classique et que ce type de transport est un complément de revenus.
Ils peuvent, grâce à ces outils élaborer des fiches clients personnalisés, optimiser leurs différents trajets quotidiens ou encore scanner leurs facturettes de carburant pour ne rien oublier. Des notifications pratiques leur sont envoyées quand il y a un souci de facturation au niveau de la CPAM, ce qui leur permet d’anticiper sur des problèmes de trésorerie et de remédier rapidement à ce manquement, en contactant l’organisme pour avoir plus de détails ou se rapprocher du client. Cela se fait en toute facilité en le retrouvant sur ledit logiciel.