Financement

Courtier en prêt professionnel : avantages et inconvénients

courtier prêt

S’il est très connu dans le domaine immobilier, pour faciliter l’obtention d’un crédit, il ne faut pas oublier que les courtiers, ou IOB, peuvent intervenir aussi pour aider les entrepreneurs à obtenir un prêt professionnel. Pourquoi faire appel à un courtier et y a-t-il des réserves à cette démarche ?

Quels sont les avantages à passer par un courtier en prêt professionnel ?

Achat de machines plus performantes, de voitures de fonction pour ses salariés ou nouveau matériel informatique : les raisons de demander des prêts professionnels ne manquent pas ; que ce soit en début d’activité ou quand on est en plein développement.

Le plus souvent, il est nécessaire de passer par un établissement bancaire pour débloquer les fonds. Les banquiers ont tous en commun une aversion pour le risque. Ils ne prêteront que s’ils sont certains que le prêt a une raison d’être et surtout qu’il sera remboursé.

Pour mettre toutes les chances de son côté, se faire accompagner par un courtier est une excellente idée. Non seulement, en examinant les données chiffrées de l’entreprise, il va s’assurer de la faisabilité de la demande, mais il va tout faire pour que le chef d’entreprise, qui devient alors son client, obtienne son prêt grâce au montage financier qu’il va réaliser.

Ce qui peut déjà sembler de bonne augure l’est encore plus quand on sait que ce professionnel se charge de trouver la meilleure offre ; c’est-à-dire celle ayant le taux le plus bas, mais aussi des conditions de remboursement qui satisferont son client.

Courtier en prêt pro : quels inconvénients ?

Si le courtier permet de gagner du temps car il effectue tout le travail de recherche pour trouver la meilleure proposition de prêt, il fait aussi gagner de l’argent. Il est difficile, pour un chef d’entreprise, de dégager du temps, pour comparer toutes les offres présentes sur le marché.

Pour autant, faire appel à lui peut présenter certains inconvénients. Bien entendu, il faut le rétribuer pour ses services. En général, il obtient une commission de la banque ou de la société de crédit en tant qu’apporteur d’affaires. Mais il peut aussi demander une rémunération au chef d’entreprise dont le montant sera toujours précisé lors de la prise de contact. Elle peut aller jusqu’à 2% du montant demandé pour le prêt, pour son travail de recherche mais aussi pour les conseils et l’accompagnement prodigué tout au long du processus.

Enfin, pour qu’il fasse le montage financier, il est obligatoire qu’il ait accès aux chiffres de l’entreprise. Cela peut déplaire à un entrepreneur. Pourtant, en tant qu’IOBSP (Intermédiaire en Opérations Bancaires et Services de Paiement, ce professionnel est soumis à régulation et avoir accès aux données chiffrées fait partie de ses attributions, dans le but de servir les personnes qui font appel à lui.

Après examen, il se contente d’énoncer la faisabilité, au regard de la solvabilité de l’entreprise. Quand c’est une chose acquise, il met tout en œuvre pour obtenir gain de cause ; point qui assurément, plait aux entrepreneurs qui ont besoin d’argent pour le bon déroulement de leur activité.